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Le parcours d’un technicien de l’Aviation royale canadienne à l’ELRFC

Au moment de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes (FAC), il n’est pas possible de choisir instructeur comme métier. C’est un fait simple, ce n’est pas une option. Alors comment fait-on pour en arriver à exercer cette fonction au sein de l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC)?


La réalité est que chaque instructeur arrive avec un bagage unique et l’expérience de son propre métier. C’est cet amalgame d’unicité qui permet aux candidats de faire une plus grande réflexion sur la vie au sein des FAC et de ressortir de l’École avec le plus d’outils possible pour connaître une belle et grande carrière.


En tant qu’exemple plus que concret de cette réalité, le sergent Andrew Hooker constate l’envergure de ses expériences personnelles. Sgt Hooker est technicien de systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales au sein de l’Aviation royale canadienne (ARC). Fort de ses 18 ans de carrière, le natif de Vancouver en Colombie-Britannique ne pouvait pas se douter que son chemin le mènerait à la tranquille ville de banlieue où se situe la Garnison Saint-Jean, mais il en est plus que ravi.


Sergent Andrew Hooker accompagné de sa femme, caporale-chef Aubrie Hooker, et ses enfants Evelyn et James. Photo: ELRFC

@ST:La vie de famille


Lorsque sa conjointe qui est également membre des FAC s’est vue affectée à Saint-Jean-sur-Richelieu, il a été très évident pour Sgt Hooker qu’il fallait accepter une position d’instructeur à l’ELRFC. «C’est une affectation idéale pour un couple militaire. Il y a beaucoup de postes de caporaux-chefs et de sergents et pour une très grande variété de métiers si le partage de chaîne de commandement est un enjeu.»


Sgt Hooker est également très content du bilinguisme et la diversité de la vie au Québec avec la garderie abordable qui facilite les arrangements familiaux, l’opportunité d’apprendre le français dans un environnement où l’on peut facilement communiquer en anglais et l’effervescence de la métropole montréalaise qui a beaucoup à offrir. D’autant plus que «dans des temps autres que ceux marqués par la pandémie de COVID-19, c’est une affectation de choix pour ceux qui aiment voyager considérant la proximité de la frontière américaine et l’accessibilité des autres pays grâce à l’aéroport PierreElliot Trudeau.»


@ST:Développement professionnel


Au-delà de la vie familiale et personnelle plus qu’idéale, Sgt Hooker explique que dans ses fonctions, il est en mesure de faire appel à des techniques et méthodes propres à son métier, de les adapter et de les appliquer dans ses fonctions courantes. Il cite notamment des méthodes de dépannage apprises lors de ses cours de métier pour régler des problèmes techniques qu’il applique à la résolution de problèmes liés à l’apprentissage des candidats. Il explique qu’il peut également faire appel à l’expérience riche et variée de ses collègues pour à la fois apprendre de nouvelles façons de faire, mais également pour l’appuyer dans ses tâches, facilitant ainsi sa vie et celle des candidats.


Il demeure conscient qu’une position à l’ELRFC implique beaucoup de sacrifices, de longues heures ardues et du temps libre plus rare. Toutefois, il remarque qu’un passage à l’École est enrichissant comme peu d’affectations peuvent l’être. Il espère pouvoir demeurer à l’École pour quelques années encore et finalement profiter pleinement de ce que la région peut offrir, tout en poursuivant sa croissance personnelle et professionnelle.

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