Bueller? Bueller? Bueller? Je me suis toujours demandé si quelqu’un lisait le message traditionnel du temps des Fêtes du commandant d’escadre ou de l’adjudant-chef de l’escadre. Je sais que je ne l’ai jamais lu. Alors, j’imagine que ce message de 2022 sera un peu un test pour voir quelles personnes, s’il y en a, portent attention à ce qui suit.
Je dois avouer que je n’ai jamais été une personne de Noël ou des Fêtes; mon côté « bah, balivernes! » est le résultat d’avoir grandi dans une maison où les préparatifs de Noël commençaient le lendemain de l’Halloween. Les 55 jours consécutifs où nous étions forcés d’écouter de la musique de Noël devraient, je crois, être considérés comme un crime de guerre en vertu des Conventions de Genève! Pour les besoins de la discussion, je considérais que mon éducation rurale en Saskatchewan m’avait conféré le statut de « prisonnier ». (Note personnelle : J’ai élaboré mes propres contre-mesures psycho-magiques pour mon traitement, en veillant à ce qu’à chaque Noël au matin, je regarde Full Metal Jacket ou Platoon en VHS à plein volume sur le téléviseur du salon. J’étais un enfant bien adapté.) De plus, cela a certainement façonné mon approche des Fêtes, car ma famille est habituellement chanceuse d’obtenir un arbre de Noël (acheté à la dernière minute) de moi comme seule contribution à cette période festive de l’année. Je considère Scrooge et Grinch comme des héros ambitieux à imiter, du moins jusqu’à ce qu’ils se vendent entièrement et qu’ils obtiennent tout ce qu’il y a de plus humain et sympathique, en faisant preuve d’empathie, de compassion et d’amour. Ouache!
Mais, comme on dit, avec l’âge vient la sagesse – ou du moins un adjudant-chef de l’escadre pour s’assurer que je peux profiter de sa sagesse. Bien que notre mandat combiné à la 17e Escadre ait débuté récemment, l’Adjuc Cousineau et moi-même sommes quotidiennement témoins du travail acharné, du dévouement et du sacrifice personnel de nos membres de la Force régulière, de la Force de réserve, de la fonction publique ainsi que de SBMFC et du PSP pour soutenir cette escadre pendant une période difficile de l’histoire de notre pays. Les temps sont effectivement difficiles. Un dollar permet d’acheter beaucoup moins qu’auparavant. De nombreux militaires et leurs familles continuent de composer avec la pandémie et ses effets à long terme. Nous savons que les gens doivent composer avec le stress et la fatigue personnels, une charge de travail constamment élevée et le poids des préoccupations familiales pour s’assurer que « le travail est fait ». Pour tout ce rendement, cet engagement et ce professionnalisme exceptionnels, le chef et moi-même sommes éternellement reconnaissants.
Malgré mes critiques au sujet de mon éducation « torturante » en Saskatchewan, le chef de l’escadre et moi convenons que la période de Noël et du Nouvel An représente une véritable pause opérationnelle dont nous devrions tous tirer parti pour refaire le plein d’énergie. Si votre approche individuelle quant aux Fêtes est ancrée dans votre foi personnelle et que vous preniez le temps de regarder les reprises de Maman, j’ai raté l’avion! dans vos sous-vêtements sur le canapé (j’ai entendu que des gens faisaient cela) ou vous rendiez visite à votre famille et à vos amis – ou une combinaison des deux activités – assurez-vous de profiter de la pause.
Nous vous encourageons également à prendre le temps, au cours des semaines précédant le ralentissement des opérations, de participer à l’une des nombreuses activités des Fêtes de l’escadre prévues. Le concert « À la maison pour les Fêtes » de la formation musicale de l’ARC, le dîner régimentaire de Noël et d’appréciation des caporaux et des soldats, l’activité « Chez soi » du mess et la journée « du plancher collant » sont des occasions exceptionnelles de se détendre avec vos pairs et la grande famille militaire de la 17e Escadre.
Au nom de l’Adjuc Cousineau et en mon nom personnel, je vous souhaite, à vous et à votre famille, un joyeux Noël, de joyeuses Fêtes et une nouvelle année reposante et remplie de plaisir!
« Il y a beaucoup de choses que l’argent ne peut acheter. Aucune de ces choses ne figure sur la liste de mon fils. » – Milton Berle